Ma petite entreprise 2019 – Les lycéens de seconde pro évalués et récompensés


Partagez cet articleShare on Facebook
Facebook
Tweet about this on Twitter
Twitter
Share on LinkedIn
Linkedin

Les 26 lycéens de seconde pro de l’ENILBIO de Poligny ont été encadrés tout au long de l’année par 4 enseignants sur leur projet de création de leur petite entreprise. Par groupe de 4 ou 5, ils ont réfléchi à la création d’un produit alimentaire innovant et d’une mini-entreprise avec le soutien de Géraldine Cattin, pour l’aspect microbiologique, Carole Nadal, pour le génie alimentaire et les essais, Malvina Grevot, pour la création de l’étiquette du produit, la communication dans le groupe et le marketing et Jérôme Domenge, pour la partie économie/filière/entreprise.

Les 6 groupes ont présenté leurs projets ce vendredi 28 juin 2019 face à un jury constitué de personnels de l’école (enseignants et administratifs). Ils avaient 5 minutes d’exposé oral à plusieurs voix et 10 minutes de questions.

 

Les résultats :

  1. Entreprise : La Multi Pizz’ – Produit : Pizza regroupant une entrée, un plat et un dessert – Equipe : Mathieu, Victor, Abdel, Evan, Hugo.
  2. Produit : Hamburger – Equipe : Maeva, Célestin, Mathis, Clovis.
  3. Produit : Saucisse – Equipe : Scott, Estiven, Alexandre, Jérémy.
  4. Produit : Cup Cake – Equipe : Arthur, Eloi, Clara, Vanessa.
  5. Produit : Salade – Equipe : Noémie, Océane, Hugo, Olivier, Guillaume.
  6. Produit : Yaourt à boire – Equipe : Kelly, Maxime, Edwin, Hugo.

Photos et contact : Malvina GREVOT, malvina.grevot@educagri.fr

Lire la suite

Ils ont visité l’ENILBIO de Poligny en semaines 24 et 26 (2019)


Partagez cet articleShare on Facebook
Facebook
Tweet about this on Twitter
Twitter
Share on LinkedIn
Linkedin

Lundi 11, mardi 12, lundi 24 et mardi 25 juin 2019, l’ENILBIO de Poligny a accueilli 25 collégiens de sixième du collège Jules Grévy de Poligny (39) pour une visite de la halle de génie alimentaire de l’école et une découverte plus spécifique de la microbiologie par le biais d’ateliers animés par Christelle MILLESSE, enseignante et d’apprentis BTSA Sciences et technologies des aliments :

  • Observation microscopique du yaourt,
  • Observation microscopique des levures dans une bière,
  • Tests d’hygiène,
  • Analyses d’un aliment,
  • Conservation des aliments.

Poursuites d’études possibles :

Plus d’informations sur :

Les visites de l’ENILBIO de Poligny sont possibles pour les groupes sur réservation du lundi au jeudi à partir de 9h selon disponibilités.

Contact : Didier LANQUETIN, didier.lanquetin@educagri.fr

Lire la suite

Voyage d’études des apprentis BTSA Sciences et Technologies des Aliments, Alimentation et Processus Technologiques et Produits Laitiers première année : Jour 5


Partagez cet articleShare on Facebook
Facebook
Tweet about this on Twitter
Twitter
Share on LinkedIn
Linkedin

Ce vendredi 28 juin, nous avons visité l’entreprise Luxlait, implantée à Roost au Luxembourg. Cette société existe depuis 1894 et est présente à Roost sur son site ultra-moderne depuis 2009. Roost étant géographiquement située à égale distance entre la France, la Belgique et l’Allemagne, cela favorise les travailleurs frontaliers et configure à l’entreprise un caractère international de par la provenance géographique de ses salariés. Luxlait est également liée au gouvernement luxembourgeois, ce dernier obligeant les écoles du pays à emmener les enfants au moins une fois visiter l’usine dans un but éducatif et informatif sur la transformation laitière.

Luxlait est le premier groupe luxembourgeois sur le marché des produits laitiers (environ 100 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2018 pour 160 millions de litres de lait achetés et transformés). Leur production comprend : des briques de lait UHT et microfiltrés (pour une longue conservation), des desserts lactés, des fromages blancs, du cottage cheese, du beurre, des yaourts brassés et étuvés, de la crème fraîche, des fromages à pâtes pressées et des fromages cuits (type cancoillotte mais sans sel de fonte).

Luxlait est une association agricole appartenant à ses 340 producteurs de lait, tous du Grand-Duché. Afin de leur garantir une situation financière stable, Luxlait s’est engagé à acheter tout le lait de ses agriculteurs, ce qui crée une forme de proximité entre clients et fournisseurs. Leur clientèle se trouve principalement en Belgique et au Luxembourg mais aussi à l’international dont l’Allemagne. Luxlait vient récemment de décrocher le marché des bateaux de croisières.

L’entreprise embauche environ 300 salariés qui sont formés à la maîtrise de la transformation laitière afin de mieux comprendre leur travail quotidien. Pour répondre à la demande de plus en plus croissante et exigeante sur les produits laitiers, l’entreprise s’est dotée de machines à fort potentiel productif comme un butyrateur capable de produire 4 000 tonnes de beurre à l’heure ou de conditionneuses pouvant fabriquer 9000 briques de lait à l’heure. Luxlait possède également son propre vétérinaire et son laboratoire de recherche pour faciliter les analyses microbiologiques.

Cette entreprise, désireuse de s’engager dans une production respectueuse de ses consommateurs et de l’environnement, a réussi à décrocher la norme IFS et possède sa propre station d’épuration. Cette visite nous a permis de mieux comprendre le fonctionnement d’une grosse entreprise et de voir en pratique la théorie vue en cours de génie alimentaire et en génie industriel. Un grand merci à Luxlait et à Mr Herbulot Sébastien et son collaborateur pour leurs temps et leurs explications.

Compte-rendu de la matinée : Alexandre, Romain et James.

 

Informations entreprises visitées :

Informations formation :

Contacts : Christelle MORBOIS, christelle.morbois@educagri.fr et Stéphane MARTIN, stephane.marin99@educagri.fr

Lire la suite

Voyage d’études des apprentis BTSA Sciences et Technologies des Aliments, Alimentation et Processus Technologiques et Produits Laitiers première année : Jour 4


Partagez cet articleShare on Facebook
Facebook
Tweet about this on Twitter
Twitter
Share on LinkedIn
Linkedin

Ce matin, nous avons visité le marché du fromage dans la ville de Gouda, surnommée vallée du fromage. Cet événement est organisé par la ville : c’est une tradition néerlandaise.

Le marché dure l’été et se tient tous les jeudis sur la place principale.

Dans ce marché, on peut y apercevoir beaucoup de gouda mais pas que. Il y a aussi des menuisiers, des sculpteurs de verres, des fabricants de jouets, une boulangerie et toutes autres sortes d’étals qui présentaient leurs produits.

Il y avait une fabrication traditionnelle de Gouda en plein milieu du marché.

Pour commencer, on ajoute le lait dans la cuve, puis on ajoute la présure afin de coaguler le lait et d’obtenir un gel. Le gel est chauffé en dessous de 40 °C, pour être tranché en petits grains (nommés caillé). On enlève alors le lactosérum, on rajoute de l’eau, puis on réchauffe le caillé toujours en dessous de 40 °C. Le lactosérum est encore soutiré mais cette fois-ci on rajoute deux fois plus d’eau que de sérum enlevé. Le caillé est ensuite ramassé avec une poche en plastique puis déposé dans un moule. Avant d’être pressé, on dépose l’estampille au bord du moule puis, on le laisse sous presse pendant 2 heures. Il est ensuite mis en saumure (eau saturée en sel). A la sortie de la saumure, les fromages sont recouverts de paraffine pendant leur période d’affinage. Les petits fromages s’affinent en 15 jours et jusqu’à 8 mois pour les plus gros.

Au cœur du marché, un événement traditionnel se met en place. Il y a différents personnages vêtus avec des habits de l’époque : des négociateurs et des paysans, ainsi que les femmes des paysans. Autour d’eux, de nombreux goudas sont posés sur des palettes à même le sol. Dans le cadre des négociations, l’acheteur propose un prix et tape dans la main du paysan. Si le paysan est satisfait il peut conclure avec un tope-là, mais dans le cas contraire il donne son prix et tape dans la main du négociateur. Le rituel se poursuit tant que les deux partis ne sont pas arrivés à un accord. Un prix est alors fixé et l’acheteur peut alors charger sa charrette avec le ou les fromages qu’il vient d’acheter. L’opération se répète entre l’ensemble des différents acteurs. Une fois leurs achats terminés, les acheteurs quittent le marché avec leur charrette pleine de goudas.

Nous avons été interpellés par les multitudes des canaux de promotion du fromage gouda (banc en forme de gouda, guirlandes de gouda, vélo avec des roues représentant un gouda, installation dans l’eau de gouda factices…).

Compte-rendu de la matinée : Dylan, Guillaume et Trévis.

En ce jeudi 27 juin, par une après-midi de forte chaleur, nous sommes allés visiter la fromagerie du vieux moulin située à Herve en Belgique. Nous avons été accueillis par Madeleine Hanssen qui a hérité de la fromagerie de ses parents. La fromagerie traite 3 200 L tous les deux jours car la fabrication des fromages nécessite un égouttage lent et long, cela permet aussi de réaliser différentes opérations de nettoyage les jours de non production. 5 fromages différents sont produits, différents types de Herve AOP, du brie et une pâte pressée non cuite. Madame Hanssen essaye de valoriser au maximum les sortants issus de la production fromagère : par exemple le lactosérum qui est valorisé par la vente à une porcherie avec un projet de création d’une boisson à base de sérum riche en pro et prébiotiques.

L’Herve du vieux moulin est un fromage de forme carré, orange, il suit deux types d’affinage : piquant (salé deux fois) ou doux (salé une fois). L’Herve du vieux moulin fait l’objet d’une Appellation d’Origine Protégée, c’est à ce jour la seule AOP fromagère belge. Ce fromage est très lié à son terroir : la qualité du sol, de son eau et de son herbe qui contiennent naturellement des Brevibacterium linens plus communément appelé « le ferment du rouge ». Inutile d’ensemencer le lait avec cette bactérie qui se développe lors de l’affinage et qui va apporter du goût et une croûte orangée au fromage.

Madeleine Hansen gérante de la fromagerie est une passionnée qui souhaite valoriser la fabrication traditionnelle de fromage pour inculquer des valeurs « à nous les fromagers de demain ».

Nous remercions Madeleine Hansen de nous avoir accordé du temps, pour avoir retracé l’histoire de ce fromage et pour la présentation de son atelier de fabrication. Nous avons pu déguster les fromages de sa gamme après avoir visionner un film retraçant l’histoire de son entreprise.

Compte-rendu de l’après-midi : Flavien, Anthony et Paul.

 

Informations entreprises visitées :

Informations formation :

Contacts : Christelle MORBOIS, christelle.morbois@educagri.fr et Stéphane MARTIN, stephane.marin99@educagri.fr

 

Lire la suite

Contact

icon_contact