Lancement du Titre pro de brasseur à l’ENILBIO de Poligny, reconnaissance d’une qualification métier, premier examen de certification


Avec un développement soutenu du secteur, les besoins en formation au métier de brasseur  se sont accélérés ces dernières années. Après la disparation du CAP d’opérateur de brasserie dans les années 80, Brasseurs de France, rejoint par le SNBI (Syndicat National des Brasseurs Indépendants) en 2016 a souhaité redéfinir, en concertation avec les chambres des métiers et de l’artisanat et les centres de formation (dont l’ENILBIO), les compétences indispensables pour garantir le savoir-faire français au service de bières de qualité.

C’est ainsi qu’est né le titre de brasseur : un titre professionnel de niveau 3 (équivalent à un CAP/BEP) et de portée nationale qui constitue une reconnaissance d’un niveau de qualification dans un métier.

La formation se déroule en 7 semaines avec 3 semaines de cours théoriques et 4 semaines de stage pratique dans une brasserie.

A l’issue de cette formation (ou de la transmission de leur dossier de VAE ou en candidat libre), les candidats passent un examen final pour valider leur compétences.

A ce jour, trois centres de formation, validés par Brasseurs de France et le SNBI, sont candidats à la labellisation pour former les candidats. L’ENILBIO fait partie des acteurs majeurs dans ce projet.

Le premier examen de certification s’est déroulé du 27 au 29 octobre 2020 au sein des 3 centres de formation, voici quelques photos à l’ENILBIO de Poligny.

 

Plus d’informations sur les formations brassicoles de l’ENILBIO de Poligny : https://www.enil.fr/metiers/biere

Plus d’informations :

Contact : Laure RAVEROT-BOURGEOIS, laure.raverot-bourgeois@educagri.fr

Lire la suite

Continuité pédagogique à l’ENILBIO de Poligny et Protocole Sanitaire renforcé


Depuis la rentrée du 2 novembre 2020, l’ENILBIO de Poligny applique le Protocole Sanitaire renforcé dont voici quelques point.

Au niveau pédagogique :

Pour les apprentis en licence pro, tous les cours se font en distanciel. Pour les lycéens, apprentis et étudiants en seconde pro ABI, bac pro BIT, bac techno STL, BTS Qiabi et Bioqualité, BTSA STA APT et PL, tous les cours se font en présentiel, 1 élève par table avec un strict respect des gestes barrières (port du masque obligatoire, lavage des mains, distanciation, aération régulière des salles…).

Au niveau de la restauration :

Depuis la rentrée de septembre 2020, le service commun de restauration (SCR ENILBIO/Lycée Friant Poligny) a maintenu la distanciation à table en ne mettant qu’une chaise sur deux et en aménageant les plages horaires (de 11h à 13h30), ainsi qu’en observant un strict respect des gestes barrières (port du masque obligatoire, lavage des mains, distanciation…).

Au niveau de l’hébergement :

Concernant les lycéens seconde pro ABI, bac techno STL et bac pro BIT, 1 seul élève par chambre à l’internat comme en juin 2020. Pour la résidence des Pinsons, réservée aux étudiants et apprentis BTS/BTSA majeurs, pas de changement mais des consignes renforcées et rappelées concernant les gestes barrières.

Ateliers technologiques laitiers et brassicole :

La production est maintenue. L’ensemble des élèves participent à la fabrication des différents produits laitiers de l’école comme prévu initialement dans la programmation du ruban pédagogique. Notre magasin reste ouvert aux horaires habituels le mercredi et le vendredi de 10h à 12h30 et vous retrouvez nos produits dans les commerces alimentaires du département du Jura.

Pour les personnels, quand cela le permet, le télétravail est privilégié.

Lire la suite

Hommage à Samuel PATY


Les personnels et les lycéens, étudiants et apprentis de l’ENILBIO de Poligny ont rendu hommage à Samuel PATY ce lundi 2 novembre 2020 lors de la minute de silence observée à 11h.

La lettre de Jean Jaurès aux instituteurs et institutrices a été lue, voici l’extrait :

« Vous tenez en vos mains l’intelligence et l’âme des enfants ; vous êtes responsables de la patrie. Les enfants qui vous sont confiés n’auront pas seulement à écrire et à déchiffrer une lettre, à lire une enseigne au coin d’une rue, à faire une addition et une multiplication. Ils sont Français et ils doivent connaître la France, sa géographie et son histoire : son corps et son âme. Ils seront citoyens et ils doivent savoir ce qu’est une démocratie libre, quels droits leur confère, quels devoirs leur impose la souveraineté de la nation. Enfin ils seront hommes, et il faut qu’ils aient une idée de l’homme, il faut qu’ils sachent quelle est la racine de toutes nos misères : l’égoïsme aux formes multiples ; quel est le principe de notre grandeur : la fierté unie à la tendresse. Il faut qu’ils puissent se représenter à grands traits l’espèce humaine domptant peu à peu les brutalités de la nature et les brutalités de l’instinct, et qu’ils démêlent les éléments principaux de cette œuvre extraordinaire qui s’appelle la civilisation. Il faut leur montrer la grandeur de la pensée ; il faut leur enseigner le respect et le culte de l’âme en éveillant en eux le sentiment de l’infini qui est notre joie, et aussi notre force, car c’est par lui que nous triompherons du mal, de l’obscurité et de la mort.

Eh quoi ! Tout cela à des enfants ! Oui, tout cela, si vous ne voulez pas fabriquer simplement des machines à épeler. Je sais quelles sont les difficultés de la tâche. Vous gardez vos écoliers peu d’années et ils ne sont point toujours assidus, surtout à la campagne. Ils oublient l’été le peu qu’ils ont appris l’hiver. Ils font souvent, au sortir de l’école, des rechutes profondes d’ignorance et de paresse d’esprit, et je plaindrais ceux d’entre vous qui ont pour l’éducation des enfants du peuple une grande ambition, si cette grande ambition ne supposait un grand courage.

J’entends dire, il est vrai : À quoi bon exiger tant de l’école ? Est-ce que la vie elle-même n’est pas une grande institutrice ? Est-ce que, par exemple, au contact d’une démocratie ardente, l’enfant devenu adulte ne comprendra point de lui-même les idées de travail, d’égalité, de justice, de dignité humaine qui sont la démocratie elle-même ? Je le veux bien, quoiqu’il y ait encore dans notre société, qu’on dit agitée, bien des épaisseurs dormantes où croupissent les esprits. Mais autre chose est de faire, tout d’abord, amitié avec la démocratie par l’intelligence ou par la passion. La vie peut mêler, dans l’âme de l’homme, à l’idée de justice tardivement éveillée, une saveur amère d’orgueil blessé ou de misère subie, un ressentiment et une souffrance. Pourquoi ne pas offrir la justice à des cœurs tout neufs ? Il faut que toutes nos idées soient comme imprégnées d’enfance, c’est-à-dire de générosité pure et de sérénité.

Comment donnerez-vous à l’école primaire l’éducation si haute que j’ai indiquée ? Il y a deux moyens. Il faut d’abord que vous appreniez aux enfants à lire avec une facilité absolue, de telle sorte qu’ils ne puissent plus l’oublier de la vie et que, dans n’importe quel livre, leur œil ne s’arrête à aucun obstacle. Savoir lire vraiment sans hésitation, comme nous lisons vous et moi, c’est la clef de tout. Est-ce savoir lire que de déchiffrer péniblement un article de journal, comme les érudits déchiffrent un grimoire ? J’ai vu, l’autre jour, un directeur très intelligent d’une école de Belleville, qui me disait : « Ce n’est pas seulement à la campagne qu’on ne sait lire qu’à peu près, c’est-à-dire point du tout ; à Paris même, j’en ai qui quittent l’école sans que je puisse affirmer qu’ils savent lire. » Vous ne devez pas lâcher vos écoliers, vous ne devez pas, si je puis dire, les appliquer à autre chose tant qu’ils ne seront point par la lecture aisée en relation familière avec la pensée humaine. Qu’importent vraiment à côté de cela quelques fautes d’orthographe de plus ou de moins, ou quelques erreurs de système métrique ? Ce sont des vétilles dont vos programmes, qui manquent absolument de proportion, font l’essentiel.

J’en veux mortellement à ce certificat d’études primaires qui exagère encore ce vice secret des programmes. Quel système déplorable nous avons en France avec ces examens à tous les degrés qui suppriment l’initiative du maître et aussi la bonne foi de l’enseignement, en sacrifiant la réalité à l’apparence ! Mon inspection serait bientôt faite dans une école. Je ferais lire les écoliers, et c’est là-dessus seulement que je jugerais le maître.

Sachant bien lire, l’écolier, qui est très curieux, aurait bien vite, avec sept ou huit livres choisis, une idée, très générale, il est vrai, mais très haute de l’histoire de l’espèce humaine, de la structure du monde, de l’histoire propre de la terre dans le monde, du rôle propre de la France dans l’humanité. Le maître doit intervenir pour aider ce premier travail de l’esprit ; il n’est pas nécessaire qu’il dise beaucoup, qu’il fasse de longues leçons ; il suffit que tous les détails qu’il leur donnera concourent nettement à un tableau d’ensemble. De ce que l’on sait de l’homme primitif à l’homme d’aujourd’hui, quelle prodigieuse transformation ! et comme il est aisé à l’instituteur, en quelques traits, de faire sentir à l’enfant l’effort inouï de la pensée humaine !

Seulement, pour cela, il faut que le maître lui-même soit tout pénétré de ce qu’il enseigne. Il ne faut pas qu’il récite le soir ce qu’il a appris le matin ; il faut, par exemple, qu’il se soit fait en silence une idée claire du ciel, du mouvement des astres ; il faut qu’il se soit émerveillé tout bas de l’esprit humain, qui, trompé par les yeux, a pris tout d’abord le ciel pour une voûte solide et basse, puis a deviné l’infini de l’espace et a suivi dans cet infini la route précise des planètes et des soleils ; alors, et alors seulement, lorsque, par la lecture solitaire et la méditation, il sera tout plein d’une grande idée et tout éclairé intérieurement, il communiquera sans peine aux enfants, à la première occasion, la lumière et l’émotion de son esprit. Ah ! sans doute, avec la fatigue écrasante de l’école, il vous est malaisé de vous ressaisir ; mais il suffit d’une demi-heure par jour pour maintenir la pensée à sa hauteur et pour ne pas verser dans l’ornière du métier. Vous serez plus que payés de votre peine, car vous sentirez la vie de l’intelligence s’éveiller autour de vous. Il ne faut pas croire que ce soit proportionner l’enseignement aux enfants que de le rapetisser.

Les enfants ont une curiosité illimitée, et vous pouvez tout doucement les mener au bout du monde. Il y a un fait que les philosophes expliquent différemment suivant les systèmes, mais qui est indéniable : « Les enfants ont en eux des germes, des commencements d’idées. » Voyez avec quelle facilité ils distinguent le bien du mal, touchant ainsi aux deux pôles du monde ; leur âme recèle des trésors à fleur de terre : il suffit de gratter un peu pour les mettre à jour. Il ne faut donc pas craindre de leur parler avec sérieux, simplicité et grandeur.

Je dis donc aux maîtres, pour me résumer : lorsque d’une part vous aurez appris aux enfants à lire à fond, et lorsque d’autre part, en quelques causeries familières et graves, vous leur aurez parlé des grandes choses qui intéressent la pensée et la conscience humaine, vous aurez fait sans peine en quelques années œuvre complète d’éducateurs.

Dans chaque intelligence il y aura un sommet, et, ce jour-là, bien des choses changeront. »

Jean Jaurès dans La Dépêche, le dimanche 15 janvier 1888.

Cette lettre a été publiée dans les colonnes de La Dépêche le 15 janvier 1888.

Jean Jaurès (29 ans lors de la publication) a collaboré avec La Dépêche, de 1887 à 1914, au travers de 1312 articles, dont ce texte fort dédié aux instituteurs et institutrices français. Il met en avant le rôle primordial des enseignants dans la formation d’un citoyen éclairé dans une démocratie libre.

Quelques années plus tard, en juin 1892, Jaurès offre un autre grand texte à La Dépêche sur l’instruction morale à l’école dans lequel il définit la « morale laïque, c’est-à-dire indépendante de toute croyance religieuse, et fondée sur la pure idée du devoir ».

Des interventions sont planifiées en semaine 47 avec les classes de lycéens seconde pro ABI, première bac techno STL1 et terminale bac techno STL2 sur le thème des valeurs de la République et de la laïcité.

Lire la suite

Devoir de vacances de Toussaint, des étudiants de l’ENILBIO innovent avec le projet « Yaoh! »


Les étudiants première année BTSA Sciences et technologie des aliments, aliments et processus technologiques travaillent sur le projet « Yaoh! », dans le cadre de l’approche par capacité avec Arielle BRENDLE (génie alimentaire), Anne GIROUD (microbiologie) et Pascale EVE (biochimie).

La problématique : créer un produit qui pourrait être un élargissement de gamme pour l’atelier yaourt.

Ils avaient des essais de création de produit (avec un cahier des charges précis) à faire pendant les vacances de la Toussaint en vue d’une réalisation en travaux pratiques de génie alimentaire.

Le groupe de Juliette, Justine, Léa et Lola ont réalisé du riz au lait aux pralines roses.

Plus d’informations sur la formation suivie : https://www.enil.fr/formations/bts/btsa-sta-aliments-technologies

Contacts : Arielle BRENDLE, arielle.brendle@educagri.fr ; Anne GIROUD, anne.giroud@educagri.fr ; Pascale EVE, pascale.eve@educagri.fr

Lire la suite

Contact

icon_contact